dimanche 29 août 2010

Une espèce menacée : le bénévole associatif



Mais si, il y a encore des bénévoles dans les associations ! Seulement ils demandent de la reconnaissance, des moyens, et même des formations (cf. lien plus bas) !

Mais après tout pourquoi pas : les associations ne pourraient-elles pas être considérées comme des supports de formation "de proximité" pour accueillir des jeunes (ou moins jeunes) en recherche d'emploi ou d'évolution ? A condition que les responsables des associations soient eux-mêmes formés... à former les autres. Ca ne s'improvise pas.

Dans notre environnement rural et villageois il y a encore beaucoup d'associations (paraît-il) mais un certain nombre semblent en difficultés faute de "relève"... Il faut dire que l'âge moyen est élevé et que, des "djeuns", il n'y en a guère... Il faudra faire alors avec ces autres "jeunes" (rien à voir avec l'âge) qui sont des "pieds tendres" à peine arrivés dans la région : appartenir à une association c'est un bon moyen de "s'intégrer" dans la population locale.

A condition que les associations soient ouvertes, bien souvent il faut chercher la clef de la serrure longtemps... La "journée des associations" devrait être couplée avec celle de l'accueil des nouveaux venus... D'une pierre, deux coups ! Mais encore faut-il qu'il y ait des "journées" et des bénévoles pour les organiser !

http://www.place-publique.fr/spip.php?article5886
http://www.reseau-sara.org/reseau/fiches_membres/urba.html

La "slow-info" comme le "slow-food"



Un manifeste circule sur Internet pour susciter l'adhésion à un nouveau concept, celui de
"slow-info" . Quelques bonnes idées qu'il véhicule :

- l'anti zapping : "Les slow media ne peuvent être consommés de manière distraite, ils provoquent au contraire la concentration de l’usager. Tout comme pour la production d’un bon repas, qui demande une pleine attention de tous les sens par le cuisinier et ses invités, les slow media ne peuvent se consommer avec plaisir que dans la concentration" ,
- le souci du travail bien fait : " (elles) se distinguent de leurs homologues rapides et vite passés, que ce soit par une interface de qualité supérieure ou par un design esthétique inspirant."
- retrouver le sens du dialogue, même entre opinions différentes : "(Elles) cherchent interlocuteur avec qui entrer en contact... L’écoute est aussi importante que le discours dans les slow media. Aussi, slow signifie ici : être attentif et abordable, être capable d’observer et de questionner sa propre position sous un angle différent.
- le contraire d'une presse "d'entre soi", une diversité d'approche sociologique, culturelle, politique : "les slow media contribuent à la propagation de la diversité et respectent les cultures et les particularismes locaux."
- la "durabilité" c'est comme la beauté il faut l'être sans en être conscient : "(elles) ne perdent pas leur qualité avec le temps, mais obtiennent au contraire une patine qui augmente leur valeur".
- être "progressiste" c'est aussi ne pas se laisser aller dans le courant, ça frôle la réaction : "C’est en raison de l’accélération de différents domaines de la vie que les ilots de lenteur délibérée sont rendus possibles et essentiels pour la survie."
- trop d'infos (non contrôlées) tuent l'écoute et rendent idiot : "Des compétences intellectuelles comme la critique des sources, le classement et l’évaluation des sources d’information prennent de l’importance avec l’accès croissant à une information disponible en grande quantité."

J'ajouterais qu'il faut aussi une "slow-info" de proximité, pas seulement globale. Nous sommes hyper-informés de ce qui se passe, de ce qu'on pense, de ce qu'on produit à l'autre bout du monde, dans toutes les grandes villes, dans les arcanes du pouvoir et des médias, mais que savons-nous de ce qui se fait "chez nous" : à quelques kilomètres, dans la région où nous vivons ?

Comment diable font les élus qui nous représentent pour comprendre les ressorts économiques et sociaux de leurs circonscriptions : ont-ils des sources d'information privilégiées ? En tout cas il n'en ressort rien dans les journaux locaux ! Comment faire dans ces conditions pour participer à la vie démocratique ? Les yeux "wide shut" (grand fermés) ?