mercredi 20 janvier 2010

Festival flamenco de Nîmes


Chaude soirée : Miguel Poveda (photo) et ses chanteur, danseur, palmistes, guitaristes. Mais surtout du "Flamenco" : une incroyable boule d'énergie musicale qui a saisi la salle et le groupe sur scène. En même temps que les liens se resserrent entre eux, que les accolades viriles se succèdent, la salle donne l'impression d'être un noeud de plus en plus compact dans une corde qui vibre. Etrange expression qui vient des tripes, de la gorge serrée, du chant "assis" qui feint une situation banale, autour d'une table de bistrot où les verres se vident. Et tout danse, le danseur comme un flamant rose voletant de ses doigts qui l'enlèvent du sol, les chanteurs, les tables, la manzanille dans les verres. Un chant "identitaire" mais aussi un dialogue entre chanteurs, entre chanteurs et danseurs, entre chanteurs et musiciens. Identité qui ne cède rien même si elle se donne en spectacle. Communion humaine. Quelle leçon !

Pour en savoir plus sur le flamenco : http://fr.wikipedia.org/wiki/Flamenco#Historique

dimanche 17 janvier 2010

Ovni au village




Un ovni ? Non, juste les illuminations de Noël au village (Monoblet) ! Autant les illuminations sont souvent excessives, voire vulgaires ("C'est Broadway" dirait Brétécher), autant parfois la délicatesse, la retenue, font qu'une rue d'un village, par ailleurs joli, devient une scénographie. La mise en scène de la lumière qui visite le pays des hommes jusqu'au clocher où elle se pose et s'oublie. Le repos, le recueillement : entrez en vous-même braves gens !

vendredi 8 janvier 2010

Neige et plus encore





La neige ! Pas d'embouteillage sur l'autoroute, pas de galère pour prendre le RER, pas de routes verglacées, juste rester chez soi et profiter du temps qui passe, de l'espace, du silence, de la beauté du monde... Etre vivant, quoi.

jeudi 7 janvier 2010

Rés(v)olution du nouvel an ?



Un quart de la nourriture achetée par les ménages est jeté : légumes frais, salades, boissons, fruits, boulangerie, viande, poisson (Waste and resources action program) : soit les aliments n'ont pas été consommés à temps, soit ils ont été préparés en trop grande quantité (l'équivalent de 530 E par ménage et par an). Ne parlons pas de la restauration collective (ce qu'il reste dans vos assiettes quand vous les posez sur le tapis roulant...) et de la distribution (grande ou petite). Dans les pays émergents (comme on dit) la part est moindre mais non négligeable, d'autant plus forte que les produits sont consommés loin de leur lieu de production (en ville donc).
Je n'ai pas les chiffres pour l'eau mais, voici quelques années, certains réseaux de distribution trop anciens "perdaient" de 40 à 70 % de leur contenu en route. Or l'eau est chère, non ? Et les réseaux vieillissent vite. Et les refaire coûte très cher aux collectivités, surtout rurales car ils sont difficilement "rentabilisés" et leur kilométrage est important.
Avant de parler de décroissance, même "ciblée", il faudrait peut-être parler de gestion raisonnée ? Le mot "gaspillage" fait-il encore sens ?

dimanche 3 janvier 2010

Vitraux de Notre-Dame de Paris



Comment tirer l'esprit vers le haut, hors de la matière ? L'élévation, la force des nervures de pierre, la lumière, la musique (du grégorien) : ils savaient faire, et ça marche toujours.

Les nymphéas à l'orangeraie


Les nymphéas de Monet à l'Orangeraie : un véritable moment d'éternité... Il a travaillé des années sur ce sujet à partir de son jardin d'eaux de Giverny. C'est une démarche "à la chinoise", ou "à la japonaise", avec un résultat très personnel de fraîcheur et de jeunesse (il avait près de 80 ans je crois).

Paris sera toujours...



Paris la nuit, c'est comme du temps de Doisneau... sauf le noir et blanc.