dimanche 29 novembre 2009

Identité (3)

Si l'"identité nationale" est un concept fumeux, alors le mot "exil" n'a pas de sens ?

mardi 17 novembre 2009

Illustration




Très beaux croquis de Nathalie Legall pour une illustration (constellation, vortex, trame)
http://www.natillustration.fr/

vendredi 13 novembre 2009

Identitaire (2)

Aux racines de l'identité nationale (Thomas Wieder, Le Monde du 7 novembre)
"C'est quand il se sent menacé qu'un groupe éprouve la nécessité de radicaliser sa différence par rapport aux autres" (Anne-Marie Thiesse, historienne).
Le XIXe siècle est aussi celui où les nations européennes se sont inventé une "âme", ou un "génie"... une histoire multiséculaire, des ancêtres fondateurs, des héros, une langue, un folklore, une gastromie (une identité en "kit").
Pour Barrès "Le nationalisme c'est l'acceptation d'un déterminisme" (on est français parce que ses ancêtres l'étaient).
Pour Renan, si une nation suppose un passé, elle ne se conçoit pas sans "le désir clairement exprimé de continuer la vie commune". "L'existence d'une nation est...un plébiscite de tous les jours, comme l'existence de l'individu est une affirmation perpétuelle de vie".
Pour Vincent Duclert, profession à l'Ecole des hautes études en sciences sociales ("La France, une identité démocratique, Seuil 2008) "ce sont les grandes lois qui ont servi de texte fondateur : sur la liberté de la presse (1881), sur l'école (1881-1882), sur les syndicats (1884), sur la liberté d'association (1901), sur la séparation de l'église et de l'Etat (1905)... Plus tard : les lois sur les congés payés, le droit de vote aux femmes, la sécurité sociale, l'abolition de la peine de mort... L'identité démocratique de la France (plutôt que l'identité nationale) met l'accent sur un projet politique, combinaison d'un héritage commun et d'une espérance partagée.

Identitaire

Les trois erreurs à ne pas faire (par Jean-Claude Kaufmann, sociologue - Le Monde du 7 novembre 2009) !
- croire que l'identité renvoie à l'histoire, la mémoire, les racines : "c'est à mesure que la divergence s'est creusée avec une subjectivité se voulant autonome que la question de l'identité s'est imposée. Elle résulte avant tout d'une subjectivité à l'oeuvre, en vue de produire un sens, qui n'est plus donné par la place sociale occupée... les diverses appartenances (culturelles, nationales, religieuses) peuvent être utilisées, comme autant de ressources, mais pouvant se transformer en affirmations totalisantes et sectaires".
- confondre identification administrative et production du sens de sa vie : "Les deux processus, qui emploient le même mot "identité", s'opposent... La production de sens travaille avec des éléments hérités mais en les reformulant sans cesse... Nous n'avons pas une seule histoire mais mille, enchevêtrées et contradictoires".
- croire que l'identité pourrait être quelque chose de fixe et de stable : "variations permanentes, ancrées dans le présent et dressant des scénarios d'avenir".
"Autant le débat sur l'identité nationale s'annonce comme truqué, pauvre et pouvant déboucher sur des dérives, autant un questionnement sur ce qu'est vraiment l'identité pourrait s'avérer précieux. Justement pour éviter les dérives."

jeudi 5 novembre 2009

Je t'attendrai à la porte du garage


Je t'attendrai à la porte du garage
Tu paraîtras dans ta superbe auto
Il fera nuit mais avec l'éclairage
On pourra voir jusqu'au flanc du coteau
Nous partirons sur la route de Narbonne
Toute la nuit le moteur vrombira
Et nous verrons les tours de Carcassonne
Se profiler à l'horizon de Barbeira
Le lendemain toutes ces randonnées
Nous conduiront peut-être à Montauban
Et pour finir cette belle journée,
Nous irons nous asseoir sur un banc...
Charles Trenet

Pezenas


A Pézenas, le temps pass