samedi 20 février 2010

Frédéric Bazille, peintre impressionniste

Magnifique site internet associant musique (Debussy) et peinture : on voudrait trouver aujourd'hui encore le secret qui anime ces images : quelle joyeuse harmonie avec la vie, l'homme et la nature (cf. Camus). Frédéric Bazile est mort à la guerre de 1870, à 29 ans après s'y être engagé avec conviction. Etait-ce un autre monde ? Ou bien le même élan qui le portait ? Car il semble que cette guerre ait été déclenchée (sous Napoléon III) suite à une "vexation" diplomatique de la part de l'empereur d'Allemagne vis à vis de l'ambassadeur de France. Tout cela dans un contexte de sentiment "d'encerclement" de la France vis à vis de l'unification allemande et d'une possible candidature allemande à la succession du royaume d'Espagne. La classe politique française était partagée quant à l'éventualité de déclencher une guerre mais "l'opinion" (?) y poussait... Résultat : un désastre à court terme, et deux autres guerres à moyen terme. Tout ça pour ça ? Que nous manque-t-il pour comprendre "vu d'ici et d'aujourd'hui" l'enchainement chaotique des causes qui a pu mener de cette atmosphère idyllique (Bazille) à son contraire ?



"Dans un sens, c'est bien ma vie que je joue ici, une vie à goût de pierre chaude, pleine de soupirs de la mer et des cigales qui commencent à chanter maintenant. La brise est fraîche et le ciel bleu. J'aime cette vie avec abandon et veux en parler avec liberté : elle me donne l'orgueil de ma condition d'homme." (Albert Camus) C'était aussi avant une autre guerre (qui n'a jamais porté ce nom). Mais contrairement à Bazille l'auteur s'est engagé dans une démarche de conciliation. Qui lui a probablement valu l'opprobre des deux camps.

mercredi 17 février 2010

Manifeste pour la métamorphose du monde

"Nul ne peut faire l’impasse sur l’aspiration multimillénaire de l’humanité à l’harmonie, qu’elle prenne la forme du paradis, des utopies, des idéologies libertaire, socialiste, communiste, puis des révoltes juvéniles des années 60 (Peace-Love). Cette aspiration n’a pas disparu. Elle se manifeste par des myriades de pensées, d’initiatives, d’actions multiples dispersées dans la société civile et qui sont ignorées par les structures politiques et administratives sclérosées.
Les grands mouvements de transformation commencent toujours de façon marginale, déviante, modeste, voire invisible. Il en a été ainsi des religions, de Bouddha, Jésus, Mahomet, du capitalisme, de la science moderne, du socialisme. Aujourd’hui l’alter-mondialisme devient un terme à prendre à la lettre : l’aspiration à un autre monde.
Des centaines de propositions ont vu le jour, cela ne suffit pas à en faire un projet sociétal cohérent, alternatif, réaliste et visionnaire. C’est ce « supplément d’âme » que nous proposons avec les « 7 réformes fondatrices » d’une « Voie nouvelle ».


Edgar Morin, philosophe, sociologue
Pierre F. Gonod, prospectiviste, politologue
Paskua, artiste plasticien

Comment faire circuler des idées qui soient créatrices, hors du cadre de l'expérience contrainte par les conditions de vie et de pensée ? C'est pourtant la condition pour "penser autrement" et surtout agir de manière créative plutôt que dupliquer les mêmes recettes et les mêmes résultats. Pierre F. Gonod qui animait ce projet via son site internet est malheureusement décédé l'été dernier. Il semble qu'il n'y ait pas de relève (pour l'instant).

jeudi 4 février 2010

Communiquer sur l'environnement ?


Pas de communication sans interaction, pas d'environnement sans regard, pas de nature sans culture, pas de ci, pas de ça...

Pour communiquer il faut être éclectique, ouvert, curieux, passionné, observateur, obstiné, musclé, rapide, lent, flexible, surprenant, à l'écoute...

Il faut, être capable de prendre du recul ! Regarder le sujet avec des yeux étrangers...

Se remettre en cause souvent c'est à dire : se mettre en situation d'évaluer ses résultats.

Quant à communiquer "pour l'environnement", ou la biodiversité, ou le territoire... c'est un métier !