
Chaude soirée : Miguel Poveda (photo) et ses chanteur, danseur, palmistes, guitaristes. Mais surtout du "Flamenco" : une incroyable boule d'énergie musicale qui a saisi la salle et le groupe sur scène. En même temps que les liens se resserrent entre eux, que les accolades viriles se succèdent, la salle donne l'impression d'être un noeud de plus en plus compact dans une corde qui vibre. Etrange expression qui vient des tripes, de la gorge serrée, du chant "assis" qui feint une situation banale, autour d'une table de bistrot où les verres se vident. Et tout danse, le danseur comme un flamant rose voletant de ses doigts qui l'enlèvent du sol, les chanteurs, les tables, la manzanille dans les verres. Un chant "identitaire" mais aussi un dialogue entre chanteurs, entre chanteurs et danseurs, entre chanteurs et musiciens. Identité qui ne cède rien même si elle se donne en spectacle. Communion humaine. Quelle leçon !
Pour en savoir plus sur le flamenco : http://fr.wikipedia.org/wiki/Flamenco#Historique